La guerre cyber

J’ai écouté un podcast pendant le weekend sur la guerre cyber qui est très intéressant. On peut l’écouter dans franceculture.fr. La guerre cyber est un univers souvent inquiétant. La cybermenace couvre tous les domaines comme l’acte de guerre, l’extorsion ou l’espionnage. Il n’y a plus un jour sans cyberattaque, des vols de données ou des manipulations par les réseaux sociaux. Dans le podcast on peut écouter sur la cybersécurité en France et aussi comprendre les risques dans le contexte de la guerre ukrainienne, les élections présidentielles ou le numérique qui prennent encore plus d’importance.

« La guerre cyber est lancée, nous devons nous défendre, nous devons répliquer. Nous devons affirmer haut et fort que l’arme cyber fait déjà partie des capacités de nos armées et que nous sommes prêts à l’utiliser » C’est un extrait de Florence Parly le 21 janvier 2019 où la ministre des Armées affirme la doctrine française en matière cyber.

Le Comcyber, créé en 2017, est aujourd’hui doté de 3600 cyber-combattants dont une partie importante est à Rennes, quartier Stéphant. C’est une base militaire fermée avec au centre un bâtiment neuf, entouré de barbelés. Un immeuble austère, beige et noire, de quatre étages, aux fenêtres grillagées à l’intérieur. C’est une cage de Faraday, qui isole des ondes électromagnétiques. Mais de l’intérieur, on ne verra qu’une salle de réunion, le reste est classé secret défense.

Un cyber-combattant est un militaire spécialisé dans l’espace numérique, au même titre que d’autres le sont dans l’espace terrestre, maritime, l’armée de l’air ou extra-atmosphérique. Par exemple, la mission de la lutte informatique défensive est de détecter quelque chose de bizarre et d’étrange sur un réseau, si l’on soupçonne qu’un attaquant a pris pied dans un système d’information du ministère des Armées. Le rôle d’un cyber-combattant est d’intervenir, de comprendre ce qui s’est passé, de récupérer les traces d’attaques et d’expulser l’attaquant du système d’information. On peut être amené à intervenir sur des avions, sur des bâtiments de la Marine nationale ou sur des bases françaises à l’étranger.

L’ennemi est désigné par trois initiales : APT, pour «Advanced persistent threat », menace persistante avancée en français. C’est de dire qu’on est face à des attaquants qui ont des moyens, de la motivation et qui vont chercher à rentrer sur le système d’information. Tant qu’ils n’auront pas atteint leur objectif, ils vont réessayer.

Je vous recommande d’écouter le podcast sur guerre cyber dans franceculture.fr si vous voulez comprendre qu’est-ce que Comcyber. Il semble que les cyber-combattants seront très néccessaires à l’avenir dans les Armées.

Merci! À bientòt!

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